DESCRIPTION GÉNÉRALE Haut de page

 

Le 8 juillet 2008, le site naturel " Les lagons de Nouvelle-Calédonie : diversité récifale et écosystèmes associés " était inscrit par l’UNESCO sur la prestigieuse Liste du patrimoine mondial. Ce bien en série composé de six zones marines représente l’ensemble de la diversité des récifs et écosystèmes associés.

 

 

La Valeur Universelle Exceptionnelle

Chaque site inscrit dispose d’une Valeur Universelle Exceptionnelle (VUE) qui constitue la référence principale pour la protection et la gestion future du bien. Un site ne peut être inscrit que s’il répond à au moins un des dix critères fixés par l’UNESCO.

Pour les Lagons de Nouvelle-Calédonie la déclaration de Valeur Universelle Exceptionnelle est la suivante :

Les lagons et les récifs coralliens tropicaux de Nouvelle-Calédonie sont un exemple exceptionnel d’écosystèmes de récifs coralliens extrêmement divers et forment un des trois systèmes récifaux les plus étendus du monde. On y trouve la concentration la plus diverse du monde de structures récifales avec une variété exceptionnelle d’espèces de coraux et de poissons et un continuum d’habitats allant des mangroves aux herbiers marins avec une vaste gamme de formes récifales qui s’étendent sur d’importants gradients océaniques. On y trouve encore des écosystèmes intacts avec des populations saines de grands prédateurs ainsi qu’une grande diversité de grands poissons en grand nombre. La beauté naturelle des lagons est exceptionnelle. Ils contiennent des récifs variés d’âges divers – des récifs vivants aux récifs fossiles anciens – constituant une source d’information importante sur l’histoire naturelle de l’Océanie.

Critère (vii) : Phénomènes naturels remarquables ou beauté naturelle exceptionnelle : On considère que les lagons et récifs coralliens tropicaux de Nouvelle-Calédonie sont parmi les systèmes récifaux les plus beaux du monde en raison de la grande diversité des formes et formations présentes sur une zone relativement restreinte. Ca va de la présence de deux vastes récifs barrière consécutifs, de récifs de pleine eau et d’îlots coralliens ou encore de formations récifales réticulées à proximité du rivage, sur la côte occidentale. La richesse et la diversité des paysages et de l’arrière-plan côtier apportent une touche esthétique particulière de qualité exceptionnelle. La beauté ne s’arrête pas à la surface car on y trouve une diversité spectaculaire de coraux, des structures coralliennes massives avec des arches, des grottes et d’importantes fissures dans les récifs.

Critère (ix) : Processus biologiques et écologiques en cours : Le complexe récifal de ce bien en série est unique au monde en ce qu’il est « autostable » dans l’océan et encercle l’île de Nouvelle-Calédonie offrant une variété de formes diverses d’exposition océanique, notamment des courants chauds et des courants froids. Le complexe récifal présente une grande diversité de formes, comprenant les principaux types de récifs, des récifs frangeants aux atolls, ainsi que les écosystèmes associés à la fois en situation côtière et océanique. S’étendant sur d’importants gradients océaniques, c’est l’un des meilleurs exemples de la planète de processus écologiques et biologiques sous-tendant des lagons et des écosystèmes de récifs coralliens tropicaux qui sont eux-mêmes parmi les types d’écosystèmes les plus anciens et les plus complexes.

Critère (x) : Diversité biologique et espèces menacées : Le bien est un site marin de diversité exceptionnelle présentant un continuum d’habitats : des mangroves aux herbiers marins avec une vaste gamme de formes récifales. Les récifs barrière et les atolls de Nouvelle-Calédonie forment l’un des trois plus grands systèmes récifaux du monde et, avec les récifs de Fidji, sont les récifs coralliens les plus importants d’Océanie. On y trouve la concentration la plus diverse au monde de structures récifales avec 146 types basés sur le système de classification mondial et ils égalent, voire surpassent, en diversité des coraux et des poissons le récif de la Grande Barrière qui est beaucoup plus vaste. Ils sont l’habitat de nombreux poissons, tortues et mammifères marins menacés, y compris la troisième plus grande population mondiale de dugongs.

Intégrité

Le bien en série comprend six groupes marins qui sont aussi protégés par des zones tampons marines et terrestres ne faisant pas partie du bien inscrit. Il contient toutes les zones clés essentielles pour le maintien de sa beauté naturelle et pour la conservation à long terme de sa diversité récifale remarquable et il est de dimensions suffisantes pour maintenir les processus biologiques et écologiques associés. Le bien contient encore des écosystèmes intacts avec de grands prédateurs et une grande diversité de grands poissons en populations très nombreuses.

 

Haut de page
 

Présentation des zones

  • 1_GRAND LAGON SUD

Situé à l’extrême sud de la grande terre, cette zone comprend des paysages remarquables comme la baie d’Upi ou l’ilot Nokanhui pour ne citer qu’eux. Cette zone abrite des espèces de poissons d’eaux subtropicales rarement répertoriées ailleurs sur le territoire. On y trouve également des espèces de tortues marines parmi les plus emblématiques comme la tortue verte, la grosse tête ou la bonne écaille. On peut également y observer douze espèces d’oiseaux marins nicheurs en forte densité ainsi que cinq espèces de mammifères marins dont la plus « médiatisée » est la baleine à bosses visible chaque année lors de l’hiver austral au cours de sa période de reproduction.

  • 2_ZONE CÔTIÈRE OUEST

Cette zone est constituée d’un lagon étroit et concentre des habitats d’exception. Récifs coralliens, mangroves, herbiers abritent une biodiversité exceptionnelle et de nombreuses espèces rares et menacées. On y trouve notamment une importante concentration de dugongs pour lesquels les passes de cette côte sont un habitat d’importance. La plage de la roche percée est également connue pour abriter l’un des plus importants sites de pontes de tortues grosse tête (entre 10% et 20% de la population du Pacifique).

  • 3_LES ATOLLS D'OUVÉA ET BEAUTEMPS-BEAUPRÉ

Seul atoll habité de Nouvelle-Calédonie, il se caractérise par un grand lagon ouvert sur l’océan. Les sites de Lékine et de Nijmex abritent 1% des mangroves du territoire. Les eaux d’Ouvéa abritent de grands rassemblements de raies Manta ainsi que de napoléons, requins. Les pléiades Nord et Sud sont des sites de pontes pour la tortue verte.

  • 4_ZONE CÔTIÈRE NORD ET EST

La zone de Hienghène est caractérisée par des formations rocheuses aux formes évocatrices : « la poule », « le sphinx ». La présence d’une double voire d’une triple barrière récifale renforce le caractère exceptionnel de la zone. L’estuaire du Diahot représente le plus bel ensemble de marais à mangroves de Nouvelle-Calédonie. Outre des stocks de poissons commerciaux réputés particulièrement abondants, plusieurs espèces emblématiques sont présentes en quantité : dugongs, tortues, oiseaux marins, serpents marins, raies Manta, napoléons.

  • 5_GRAND LAGON NORD

L’archipel de Belep est le gardien du Grand Lagon Nord. Ce lagon représente à lui seul plus du tiers de la superficie des lagons de Nouvelle-Calédonie. Il abrite par endroit des densités exceptionnelles de poissons dont les perroquets à bosse ainsi qu'un stock unique de mollusques bivalves exploitables.

  • 6_LES ATOLLS D’ENTRECASTEAUX

Ce site est situé au sein du parc naturel de la mer de corail et fait également partie du bien inscrit. Il compte quatre atolls. Deux sont remarquables par les populations de tortues vertes et d’oiseaux marins qui s’y reproduisent en nombre. La tortue verte y a trouvé un véritable sanctuaire pour sa reproduction et vient y pondre en masse. La faune aviaire est, elle aussi, exceptionnelle avec notamment des espèces sédentaires (sternes, fous, frégates) dépassant 1% de la population mondiale.

Haut de page
 

La gouvernance du bien inscrit

En Nouvelle-Calédonie la gestion du site inscrit au patrimoine mondial est sous la responsabilité des trois provinces, du Gouvernement, du Conservatoire d'espaces naturels et de l'Etat. Ce sont les provinces et le Gouvernement qui approuvrent les plans de gestion (élaborés de manière paritcipative), réglementent, contrôlent etc.

Le CEN au travers du Pôle Patrimoine Marin, appui les politiques publiques de gestion du patrimoine mondial en coordonnant un programme d’actions transversales à l’échelle du territoire. Il joue le rôle de point focal pour le Centre du patrimoine mondial de l’UNESCO, son organisation consultative (UICN) et le public calédonien.

   Province Nord

   Zone côtière Nord Est

   Grand Lagon Nord

   Province Sud

   Zone Côtière Ouest

   Grand Lagon Sud

   Province des Iles

   Atolls d'Ouvéa et Beautemps Beaupré

   Gouvernement de Nouvelle-Calédonie

   Atolls d'Entrecasteaux

 

Le Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie et les trois provinces ont fixé et validé des objectifs de gestion communs à l’ensemble des zones et devant ainsi être poursuivis par l’ensemble des collectivités et institutions concernées.

Globalement la gestion vise au maintien de l’intégrité, en d'autres termes au maintien du bon état de santé du bien inscrit au travers de la protection, de la préservation, de l'amélioration des connaissances et en adoptant une approche participative.

Haut de page

Les comités et associations de gestion

Depuis 2007, le Centre du patrimoine mondial de l’UNESCO incite les pays candidats à l’inscription au patrimoine mondial à prendre en considération la nécessité d'impliquer les populations locales dans la gestion des biens. C’est ainsi que dès la constitution du dossier d’inscription sur la Liste du patrimoine mondial, les comités de gestion ont été créés, à l’initiative des collectivités provinciales et du gouvernement de Nouvelle-Calédonie.

Cette instance de participation est un groupe de personnes, représentatif des populations locales de la zone à gérer. Le comité de gestion est généralement composé des représentants coutumiers, des pêcheurs, des agriculteurs, du secteur touristique, économique, de l’enseignement, des institutions (communes, provinces), de la société civile (associations de femmes, de jeunes, environnementales). C’est au travers cette instance que les provinces organisent la consultation et l’implication des populations.

 

Les six zones du bien en série disposent toutes d’un à plusieurs comités de gestion.

  • En province Nord, on trouve autant de comités de gestion que de communes, soit six comités de gestion sur la Zone Côtière nord Est et un comité sur le Grand Lagon Nord. Des associations de gestion ont par ailleurs été créées pour la mise en œuvre opérationnelle d’une partie des plans de gestion.
  • La province Sud a opté pour une stratégie différente. En effet un seul comité de gestion a été créé pour les 5 communes de la Zone Côtière Ouest (Bourail, Moindou, Farino, la Foa, Sarraméa,), tandis qu’un comité de gestion par commune a été créé pour la zone du Grand Lagon Sud (Ile Ouen, IDP, Goro). Ici les comités de gestion ont un statut juridique d’association et peuvent mettre en œuvre des actions.
  • La province des Iles, en charge de la gestion des Atolls d'Ouvéa et Beautemps Beaupré a choisi de créer un seul comité de gestion. Celui–ci a la particularité d’être constitué d’un GDPL et de la province pour la partie décisionnelle. La partie opérationnelle est confiée à un autre panel d’acteurs comme l’Association pour la sauvegarde de la biodiversité d’Ouvéa, le Groupement inter écoles, le syndicat des pêcheurs ou encore le syndicat d’initiative.
  • Le gouvernement a en charge la gestion des Atolls d'Entrecasteaux. Bien que ces atolls soient inhabités, il existe néanmoins un lien coutumier avec les habitants de l’ile des Belep. En cela, la composition du comité de gestion s’apparente davantage à un groupe de travail. Ce sont essentiellement des ONG et associations qui y sont représentées. On y trouve le Gouvernementl la mairie de Belep, l’Association pour la Sauvegarde de la Nature Néo-Calédonienne (ASNNC), le WWF, Conservation International (CI), la Société Calédonienne d’Ornithologie (SCO), le Syndicat des Activités Nautiques et Touristiques (SANT). Le CEN et l’OFB sont parfois invités à des ateliers de travail, en tant que parties prenantes ainsi que l’UNC à titre d’expert.
Haut de page
 

La gestion du bien inscrit

L’inscription sur la prestigieuse Liste du patrimoine mondial est une véritable reconnaissance internationale. Elle est hautement symbolique et confère aux lagons de Nouvelle-Calédonie et à ses écosystèmes associés une appartenance non plus aux seuls Calédoniens mais aux peuples du monde entier. Les lagons font ainsi partie des trésors inestimables qui participent à la construction de nos identités, de notre patrimoine, et auxquels nous sommes si attachés. Quelques engagements s’imposent de fait aux gestionnaires de sites inscrits au patrimoine mondial, notamment, parmi les plus importants, celui de disposer de plans de gestion impliquant les populations locales.

Ainsi on compte aujourd’hui 11 plans de gestion pour l’ensemble des zones du bien.

 

Parmi les actions et mesures entreprises pour préserver nos lagons et les services qu’ils nous rendent, on trouve l’édition de trois codes de l’environnement et la création de brigades de gardes nature pour chacune des provinces. Ces dispositifs qui s’appliquent à l’ensemble des espaces naturels sont une des clés de voûte de la gestion et de la protection du bien. Les prélèvements sont limités, les activités réglementées.

Des aires marines protégées ont été créées, près de 350 000 ha au sein du bien inscrit, permettant de gérer la ressource, la fréquentation etc.

Plusieurs réseaux de suivi ont été mis en place afin d’assurer que les critères qui nous ont valu l’inscription il y a plus de 12 ans soient toujours maintenus. Des suivis des récifs dans les zones du Bien sont réalisés tous les cinq ans par des scientifiques. A cela s’ajoutent des suivis participatifs réalisés annuellement par des réseaux associatifs de bénévoles. Des suivis d’oiseaux marins, de tortues, de dugongs etc. contribuent à l’amélioration des connaissances et aux efforts de conservation. Les pressions, bien que présentes, sont relativement limitées au regard de la faible densité de population et comparativement à la plupart des autres biens inscrits dans le monde. Contrairement à nos voisins australiens, les lagons de Nouvelle-Calédonie sont, pour l’instant, beaucoup moins affectés par le blanchissement corallien. L’épisode subit en 2016 n’a heureusement laissé que peu de traces. La plupart des récifs coralliens touchés ont retrouvé leur état d’origine et la mortalité reste assez faible. En Nouvelle-Calédonie les menaces viennent essentiellement de la terre, liées aux activités humaines. Aussi une attention particulière est accordée aux zones tampons terrestres : lutte contre les incendies, contre les espèces envahissantes, amélioration des systèmes d’assainissements sont autant de points sur lesquels œuvrent les gestionnaires. Côté marin, les quantités pêchées par les professionnels sont clairement quantifiées. La pêche informelle, elle, reste mal connue. Des projets sont en cours pour combler ce manque d’information.

Les suivis des récifs permettent d'évaluer leur état de santé. Les suivis de ponte de tortues sont réalisés par des bénévoles. Des actions de plantation et restauration de mangrove.
Les mâts installés sur les îlots permettent aux oiseaux marins de nicher et de se reproduire en toute tranquilité. Des scolaires au tout public, la sensibilisation est un outil puissant pour faire évoluer les comportements. L'animation du réseau des comités et associations de gestion est indispensable pour maintenir les dynamiques.
 
Haut de page

 

L'INITIATIVE RÉCIFS RÉSILIENTS

 

L’initiative Récifs résilients est une initiative mondiale qui vise à donner aux récifs coralliens inscrits au patrimoine mondial et aux communautés qui en dépendent les meilleures chances de survie face au changement climatique, en renforçant un mode de gestion axée sur la résilience. Par résilience on entend la capacité du milieu et de la population qui en dépend à survivre, s’adapter et à se remettre des pressions locales ou globales.

Lancée par la Fondation de la Grande Barrière de Corail (GBRF), l'initiative Récifs Résilients est un partenariat mondial qui réunit des communautés locales, des gestionnaires de récifs et des experts en résilience, afin de développer de nouvelles solutions pour s'adapter aux effets du changement climatique et aux menaces locales. 

Le projet porte sur quatre sites de récifs coralliens inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO: Bélize, Palau, Ningaloo (Australie), et la Nouvelle-Calédonie. Le Conservatoire d'espaces naturels de Nouvelle-Calédonie en assure la coordination locale. Il est appuyé localement par une conseillère en Résilience de GBRF.

 

Le réseau de partenaires de l’initiative est un consortium d'experts et d'organisations spécialisés dans la résilience, le changement climatique et les récifs. Il inclut notamment le Centre du patrimoine mondial de l'UNESCO, la Fondation de la Grande Barrière de Corail, AECOM (le consultant mondial en ingénierie de l'environnement), le Centre pour les villes et paysages résilients de l'Université Columbia, le réseau de résilience des récifs de The Nature Conservancy. Le projet est soutenu par la Fondation BHP.

La mise en œuvre de l’initiative dans chaque site comprend :

  • L’élaboration d’une stratégie de résilience qui répond directement aux principaux enjeux locaux et qui intègre la résilience dans les processus de gestion. Elle vise à soutenir la conception et la mise en œuvre de projets, de politiques ou de partenariats ayant un impact significatif ;

  • Le financement d’actions prioritaires identifiées dans cette stratégie, ainsi que des actions permettant de renforcer les capacités locales ;

  • L’accès au réseau d’experts de l’Initiative pour soutenir le renforcement des capacités, le développement de solutions intégrées aux enjeux de chaque site, et partager les connaissances avec les gestionnaires de récifs dans le monde entier.

 

Débutée en Nouvelle-Calédonie fin 2019, l’Initiative a réalisé une évaluation de la résilience des écosystèmes récifaux, des communautés qui en dépendent et des structures de gouvernance qui les soutiennent en Nouvelle-Calédonie afin d’identifier les enjeux de résilience et une liste de projets prioritaires pour répondre à ces enjeux. Ces derniers constituent la base de la stratégie qui est actuellement en cours d’élaboration.

En parallèle, des actions ont déjà été mises en œuvre pour renforcer les capacités des gestionnaires sur le territoire :

  • Une formation sur l'adaptation au climat pour les gestionnaires des récifs, fondée sur le plan d'adaptation climatique et corallienne de The Nature Conservancy (TNC): Adaptation Design Tool ;

  • Un atelier eau douce et bassins versants pour les gestionnaires en Province Nord ;

  • Une étude de faisabilité pour la mise en place d’un financement durable des Aires Marines Protégées (redevance) en Province Sud ;

  • La participation aux Journées de la Tortue 2021 en Province Sud ;

  • Un appui à la révision du plan de gestion de Hienghène pour la Province Nord.

 

D’autres actions sont en cours d’élaboration pour renforcer les capacités des gestionnaires. Par ailleurs, les premières actions prioritaires de la stratégie seront également lancées avant la fin du projet en 2024.